dimanche, janvier 25, 2009

Crise et chat qui ment...

Pourquoi ces photos?

Eh bien parce que sarko à l'air de ce qu'il est, et la brune... mmmmhhh, la brune, et bien juste pour le plaisir.



Aujourd’hui, pas de muzz, ou si peu…

Je pourrais commenter ce qui se passe à Gaza, mais à quoi bon, télés, radios, journaux nous déverse des tonnes de bons sentiments, toujours pour les mêmes raisons, et on parle allègrement de crime contre l’humanité, de camp de concentration, de crimes de guerre, enfin un peu tout et n’importe quoi, comme d’abitude d’ailleurs, et on se demande bien comment on peut faire la guerre avec de bons sentiments…

8 ans qu’israel subit attentats, plus de 9000 tirs de roquettes, appelées artisanales, mais qui font vivre les populations dans la terreur, plus de 3 par jour, quelques morts, des blessés… quel pays pourrait supporter cela? Sans broncher? qui plus est, par des adversaires dont le but déclaré est votre élimination complète, qui le dit, qui l’écrit, dans sa propre charte… imaginer que la France mette en préambule de sa constitution que son objectif est de détruire l’allemagne par exemple, je ne vois pas comment il serait possible de discuter chiffons avec de tels arguments.

Alors on peut dire que le hamas (vous avez noté comment nos journalistes prononcent de mieux en mieux le mot ha-mas, ave un H aspiré, presque guttural, signe que les français apprennent bien l’arabe, comme par osmose) fut aidé en son temps par israel, ce qui n’est pas faux, car israel, à l’époque, voulait affaiblir arafat, mauvais calcul stratégique s’il en est, mais bon, l’idéologie du hamas, c’est l’islam, et ça, ce n’est pas israel qui l’a inventé.

Alors les journalistes vont tellement vite pour montrer des images, que parfois même, ils se font avoir:


les pauvres journalistes, si promptes à se jeter sur ce qu’ils croient être enfin l’argument définitif pour dénoncer israel… vous avez noté également comment les journalistes disent “tsa’hal”, avec de la gravité, comme s’il s’agissait du diable lui même… moi, j’écoute et je sens ses choses là, car ce n’était pas encore le cas il y a quelques temps, mais là, on sent bien que les journalistes, entre la prononciation de hamas, et tsa’hal, veulent faire passer un message…

et puis tout le monde s’y met, la croix rouge, toutes les ong, l’onu, la rue, ici et ailleurs, pour demander l’arrêt des “hostilités”, comme s’il s’agissait d’un jeu, pouce!!!!

Pourtant, on ne les entendait pas quand israel recevait des bombes sur la gueule, cela ne semblait pas intéresser grand monde, pas plus d’ailleurs que les autres conflits, ô combien meurtriers ne semblent émouvoir nos pleureuses… seuls, les actions de “tsa’hal” sont condamnables… ben c’est la guerre ma pauv’dame… il y a des morts, et il y en d’autant plus que ces petits futés du Hamas se planquent et provoquent les tirs israéliens sur des civils, c’est leur tactique, sachant que l’opinion verra avec horreur les corps déchirés des enfants, ça, ils savent que c’est du bon, alors, ils en usent, et en abusent, et si cela ne marche pas, ils sont bien capables de se le faire eux mêmes, comme une auto-mutilation, quand je vous dis que l’islam est une maladie mentale, je vous assure que c’est vrai.

Bon, bref, comme ce n’est pas encore fini, il y aura encore de nombreuses occasions de revenir sur ce thème.

Moi, ce qui m’inquiète le plus, c’est que je n’ai toujours pas été contacté par le comité des nobels pour mon analyse économique.

Alors, je remets le couvert.

Je suis mort de rire de voire tous les dirigeants de la planète se réunir pour “refonder” le capitalisme comme ils disent, comme si le capitalisme était le responsable du marasme économique actuel.

Ils ont trouvé un bon mot, et enfin, donnent en pature au bon peuple que nous sommes le coupable tout désigné, au travers du mot, on diabolise, on simplifie, on désigne des coupables, alors que le capitalisme n’est qu’une mécanique désincarnée qui n’est en principe, ni bonne, ni mauvaise, mais qui ne fonctionne que selon des critères humains, du moins ceux qui sont enfouis dans notre comportement, peut être bien au niveau du cerveau réptilien, à savoir, s’approprier du bien être.

Je m’explique.

On présente souvent le capitalisme comme un système d’exploitation de l’homme par l’homme, comme s’il s’agissait d’une spécificité humaine d’utiliser son corps sociale pour le bien être de l’ensemble.

A moins de penser que toutes choses sont égales, il faut bien se rendre à l’évidence, nous ne valons pas tous la même chose, dans le sens où chacun d’entre nous peut être bénéfique à l’ensemble pour des fonctions différentes, il suffit d’observer les sociétés animales dans lesquelles on distingue nettement les rôles de chacun, fourmis abeilles par exemples, puis, des systèmes différents, comme les meutes de loups, ou organisations sociales adoptées par d’autres animaux, où il existe des leaders, des dominants, et de la piétaille, sans que ceci soit péjoratif, il est bien clair que nous ne sommes pas égaux, ni en force, ni en intelligence, et les qualités des uns ne sont pas celles des autres, pour autant, nous avons tous une valeur et pouvons tous jouer un ròle pour entretenir la ruche.

Pour ce qui concerne l’homme en particulier, chacun voudrait bien être calife à la place du calife, c’est un peu ça le début du problème, chacun à sa mesure cherche à tirer le meilleur bénéfice (profit?) de sa situation dans l’organigramme de la société humaine, il en est de même des créations humaines, extensions de nous mèmes, sociétés, entreprises… finalement, quand on retire le vernis de toutes ces choses, on se rend compte que ces créations sont faites à l’image de l’homme, avec ses défauts et ses qualités.

On critique souvent les entreprises qui cherchent à faire du profit, c’est à dire, à se créer du bien être, même si cette recherche est somme toute bien naturelle, puisque incrite dans le code génétique de l’entreprise, tout comme la recherche du bien être chez l’homme est une composante essentielle, manger, se protéger des menaces, s’adonner à quelques plaisirs, voici le socle minimal sur lequel se fonde la recherche du bien être, et bien entendu, tout un chacun tend à préserver cet état de bien être, et à en reproduire les effets, je crois que c’est bien naturel.

Pour revenir à des choses plus terre à terre, imaginez que vous êtes salarié dans la chaussure (pourquoi la chaussure? Eh bien pourquoi pas non?), vous gagnez 1500 euros par mois, faites vos heures, partez en vacances, et alors une autre entreprise s’ouvre près de chez vous, et au lieu de gagner 1500 euros, celle ci vous en offre 2000 dans les mêmes conditions… à moins d’être idiot, ou de coucher avec le patron, vous accepterez et aurez ainsi un peu plus de bien être pour vous même et pour les votres, rien de bien méchant me direz vous, mais peut être que votre savoir faire, votre gentillesse, et votre bonne humeur feront défaut à la première entreprise et qu’elle entera ainsi dans une mauvaise spirale, et vos anciens collègues pourraient se retrouver lésés, avez vous pensé à tous ces malheureux potentiels?

Ou bien encore, vous êtes producteur de fraises, vous vous tuez à la tâche, vous gagnez votre vie, mais vous pensez mériter ce que vous gagnez, or, il se trouve que dans un pays voisin, des producteurs de fraises qui travaillent tout autant que vous, si ce n’est plus, veulent trouver des débouchés pour leurs fraises, à moitié prix que les votres, et bien entendu, même vos voisins achètent des fraises moins chères, cela est bien normal, ils aiment les fraises, et voudraient bien en manger plus souvent, rien de bien anormal dans tout cela, vous n’allez quand même obliger vos voisins à acheter vos fraises.

Pourtant, vous, vous allez commencer à avoir des difficultés et votre seuil de bien être va commencer à être inquiété, alors, vous mènerez des actions, brulerez des camions, menacerez qui vous pourrez… simplement parce que vous ne pourrez plus vivre de votre travail, vous ne pourrez plus assurer votre bien être et celui des votres, mais par vos actions, vous mettrez aussi en difficulté le bien etre de ces autres producteurs de fraise, auxquels vous ne voulez pas de mal, “nothing personal” comme on dit, mais qui ont empiété sur votre terrain de chasse, comme n’importe quel animal, vous réagirez avec violence sur ce que vous estimez être de votre droit, c’est votre bien être qui en dépend, et vous n’êtes bien entendu pas prêt à changer de statut, ni votre bateau, ni vos voitures, ni vos vacances, ni les études de vos enfants, ce serait changer de statut, et vous êtes, pensez vous, à votre place, et c’est bien normal.

Alors, imaginez une entreprise, qui cherche à préserver son niveau, si on lui propose de produire les mêmes choses, pour moins cher, avec des contraintes moindres (impôts, taxes…), eh bien c’est très naturellement qu’elle ira ailleurs, elle délocalisera, parce que si elle ne le fait pas, les autres, eux, le feront, et là, pour le coup, c’est elle qui restera sur le carreau.

C’est cela le capitalisme, le prolongement de l’humain à la sphère économique.

Chacun peut constater que l’égoisme dont nous sommes tous coupables, tant sur un plan individuel que collectif, l’individu, le groupe auquel il s’apparente, nous cherchons tous un certain “bien être”, un bénéfice et personne n’est disposé à lâcher de plein gré les avantages auxquels nous pensons tous avoir droit, individu, groupe, nations, entreprises, nous obéissons tous au même schéma, sans jamais vraiment penser que les choses puissent être différentes, et c’est bien normale, puisque nous sommes ainsi, vouloir changer les choses, c’est un peu comme faire des OGM, et on sait ce que cela a donné, le communisme et toutes les idéologies totalitaires passées, simplement parce que l’on a voulu passer outre les fonctions essentielles qui font de nous ce nous sommes.

Alors bien sur, l’économie, ce sont des systèmes complexes, mondialisés aujourd’hui, mais chaque entité, chaque cellule de ce grand corps malade répond aux mêmes besoins, aux mêmes réflexes de survie, et parfois, l’interaction entre ceux ci donne de facheux résultats, car ils entrent en conflit ou s’entrainent les uns les autres dans leur chute.

Le gros problème de cette mécanique, c’est la fuite en avant et la moralisation que l’on voudrait donner à grand coup de dogmes et de recettes miracles.

La fuite en avant, car on a pas encore inventé de modèle viable qui ne soit pas productif, c’est la base sur laquelle achoppent tous les dogmes, si le système n’est pas productif, en expansion, il régresse, au mieux végète, et fini par imploser, et se trouve incapable de résister à la confrontation avec quelque autre système que ce soit.

La moralisation, car toutes les tentatives d’encadrement de ce système ont été contournés, toujours selon cette même règle qui veut que chacun cherche à préserver sa parcelle de bien être, mieux, cherche à l’ameliorer, parfois en sortant complètement des normes et en portant un immense préjudice, sans que celui soit voulu, comme le montre l’exemple de madoff, immense arnaque si l’on peut dire, mais alimenté par les mêmes appétits basiques de tout un chacun, en effet, si on vous propose des intérêts à hauteur de 10%, alors, vous irez, c’est bien normal si d’autres ne vous proposent que 5%… ne me dites pas le contraire, et d’ailleurs, si le taux du livret baisse de quelques dixièmes, vous serez le premier à râler, parce que penserez vous, à juste titre, que certains se gavent, et penserez pourquoi pas vous?

Comme vous le voyez, les mécanismes sont toujours le mêmes, et rien n’a pu infléchir sa course, même dans les systèmes communistes, pourtant aux antipodes, les “aparatchiks” se préservaient une part de gâteau bien plus importante que celle des autres, les rendements individuels étaient bien supérieurs sur les terres individualisées que dans les sovkhozes et autres kolkhozes, dans d’autres systèmes, les seigneurs, religieux ou féodaux ont fait de même, rien ni personne n’a pu mettre en place un système différent, c’est tout juste si celui ci aura été amendé, mais on en voit bien les limites aujourd’hui, où chaque pouce de terrain conquis “ad vitam eternam” pensait on se retrouve remis en cause par la logique implacable du “pousse toi de là que je m’y mette”.

Je ne suis pourtant pas un libéral dans le sens où on veut bien l’employer aujourd’hui, je pense sincèrement que les biens sont trop mal répartis, mais pour autant, je ne pense pas qu’une meilleure répartition des biens serait en soit la solution car celle ci choque frontalement avec la nature humaine, et cela se ferait encore selon des critères qui correspondraient plus à la foire d’empoigne que d’autre chose…

rappelez vous françois hollande qui dit “je n’aime pas les riches”

comme si être riche était mal en soit, alors que le monsieur se permettait de camoufler qu’il était imposable sur la grande fortune et que des sociétés écran tentaient de masquer les gains, on voit bien encore une fois que les conseilleurs ne sont pas les payeurs et que la moralisation apparemment, ne vaut que lorsqu’elle ne concerne que les autres.


De même, les grands ensembles protecteurs, securité sociale, allocations et aides de toutes sortes, ne sont viable que si tout le monde joue le jeu et que celles ci ne concernent qu’une partie résiduelle de la société, mais dès que l’homme trouve plus juteux de faire la sangsue sur le système, alors, les équilibres finissent par se rompre et c’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

Alors on met en avant les épiphénomènes, ceux qui sont riches et c’est scandaleux, et ce serait donc à cause de ces riches que les autres seraient pauvres, grosse stupidité car dans des régimes différents, seuls quelques uns accaparaient les richesses et les pauvres étaient encore moins bien lotis, sans soins, sans allocations, sans rien… ce n’est donc pas ce système qui donne de la pauvreté, le capitalisme comme on dit ne donne pas de pauvreté, il ne produit que de la richesse, qui reste à répartir au mieux, encore une fois, si tout le monde joue le jeu, ce qui à la longue, est invivable, à cause de la propre nature humaine, qui prend la place qu’elle peut, en fonction des espaces libres.

On peut toujours jouer à l’humaniste de pacotille, penser que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais encore une fois, c’est un leurre, je ne dis pas que ce ne serait pas bien, je dis simplement que c’est illusoir.

Ne nous étonnons pas de ces hordes qui se reproduisent chez nous, elles ne font que dupliquer ce qu’elles savent faire, c’est à dire, rien la plupart du temps, ce n’est pas criticable en soit, la faute nous en incombe, pour avoir laissé faire.

Nos pleureuses professionnelles nous montrent la misère dans laquelle ils vivent, les discriminations dont ils sont victimes, notre attitude raciste, fachiste, que sais je encore..

mais

que viennent ils faire ici si la vie leur est si pénible?
Ne seraient ils pas mieux dans leur paradis natal?


Que nenni, ils entrent comme ils peuvent, c’est bien que la soupe n’est pas si mauvaise, en tous les cas, il est plus facile de vivre d’un système que de se créer des richesses.

De cette situation résulte la pauvreté, car la richesse non produite ne peut ètre partagée, le mieux que l’on puisse faire, c’est répartir une plus petite part à chacun, mais jusqu’à quand, jusqu’où, et qui laissera un bout de sa part de “bien être”?


Nous, nous sommes bien confortablement installés dans nos fauteuils, pensons que tout ce bien être est un acquis, les droits acquis comme disent les syndicalistes, toujours promptes à cracher de façon envieuse sur celui qui détient, celui qui détient, plus, bien entendu, et forcément au dépend de l’autre.

C’est en fait essentiellement l’envie qui nous fait détester les riches, l’envie d’être… riche nous aussi, le tout, bien maquillé par un faux nez d’humanisme…

Alors vous me direz que les disporportions sont telles entre nantis et pauvres, que l’on pourrait niveler tout cela… moi aussi je le pense, je pense que tout le monde devrait bénéficier du même confort, des mêmes plaisirs, des mêmes loisirs… c’est beau comme tout… sauf que moi, par exemple, j’aurais aimé être plus beau aussi, plus grand, plus fort, bien jouer au tennis, avoir un gros kiki et ne pas être éjaculateur précoce… mais que voulez vous, même là, pas d’égalité… et d’ailleurs, cela doit être ça la vie, la différence, défauts, difficultés, tout cela compose la partition vitale, alors je peux toujours rêver d’un monde formidable, c’est super cool, plein de bonnes intentions, mais c’est un songe… et je ne suis pas Martin Luther King, la vie est inégale, c’est dégueulasse, mais c’est comme ça, je peux juste la rendre un peu meilleure, pour moi, pour les miens, et ne pas faire chier le monde, en tous les cas, le moins possible… merde… c’est pas de l’économie ça!!!

Je me suis écarté de mon sujet initial, désolé, mais c’est que j’ai l’intime conviction que les règles économiques ne sont rien d’autres que des extensions de la vie, des liens mouvants, que l’on essaye de comprendre, de maitriser, mais qui au fond, naissent et meurent, comme des organismes vivants, c’est vrai qu’après le darwinisme social et civilisationnel, j’en suis maintenant au darwinisme économique… mais c’est un peu ça.

Tout comme nous tentons de diriger nos vies, nous voudrions diriger les liens et les moteurs économiques, maitrises illusoires sur nos destins, à coups de grandes phrases, d’idéologies pompeuses, alors que ce n’est qu’une règle de vie dont nous devons accepter les soubresauts et l’éternel recommencement, en essayant de faire mieux au prochain épisode.

Pourtant, il semble bien que nous ne comprenions rien à rien.

Prenons l’exemple des retraites.

Alors c’est bien, assurer les vieux jours de tout le monde, c’est sur le papier, admirable, la collectivité au service des individus, l’économie au service de l’humain.

Très bien, et bien entendu, le modèle français est le meilleur, parait il, c’est en tous les cas ce que l’on entend sans cesse.

Je doute pour ma part qu’il y ait un modèle parfait et adapté à toutes les situations, mais pour ce qui concerne notre situation, je la trouve incroyablement illogique.

Les retraites sont payées par les actifs, par répartition comme on dit, alors très bien, mais si vous comprenez bien, c’est un système pyramidale, le même que madoff, les cotisations apportées par les actifs servent à payer ceux qui n’ont plus d’activité, mais compte tenu de la pyramide des ages, de la longévité qui a fait un bond spectaculaire en moins d’un siècle, il arrive d’une part, que les actifs soient moins nombreux que les retraités, et d’autre part, que les retraités vont bénéficier de plus d’années comme retraités, que comme cotisants, si à cela vous ajoutez le fait que les retraités coutent cher, car pour les maintenir en vie, comme des légumes parfois, nous sommes de plus en plus forts, alors, vous obtenez un cocktail détonant, qui va droit à la faillite.

Mais qu’à cela ne tienne, la gauche, toujours très “lucide”, campe sur ses positions et se positionne en gardienne des avantages acquis, encore dans la même logique que précedement.

Bien entendu, si sarko prétend autoriser le travail jusqu’à 70 ans, cela ne peut ètre qu’une horrible manoeuvre pour détourner l’age de la retraite.

Moi, je ne suis pas pour que l’on travaille jusqu’à un âge canonique, je crois que cela n’est pas toujours possible, ni même souhaitable, ni même souhaité, en fonction de chacun d’ailleurs et de ses envies.

Toujours est il que nous vivons plus vieux, que prendre sa retraite à 60 ans, alors qu’en principe, il nous reste plus de 20 ans à vivre, et que vraisemblablement, 30 ans ou plus dans les années à venir, c’est un peu suicidaire sur le plan macroéconomique.

Et puis, si on ne peut pas faire n’importe quel travail selon son âge, il existe des gens en pleine forme, qui chantent, écrivent, alors même si tout le monde ne peut pas être comme cela, beaucoup de personnes âgées ont des choses à apporter à la collectivité, des savoirs à transmettre, alors si on ne voit la retraite que comme un paradis terrestre voué à l’oisiveté ou aux plaisirs, pourquoi pas, mais il existe d’autres formules.

Par ailleurs, travailler, c’est aussi un moyen de rester socialisé, chacun à sa mesure bien entendu, mais pourquoi obliger ceux qui le veulent de rester actifs, dans le monde du travail…

Bon, je suppose que sarko et les libéraux ne pensent pas en ces termes quand ils proposent de pouvoir travailler jusqu’à 70 ans, je pense simplement qu’ils font un calcul très simple.

Dans quelques années, le différentiel cotisant retraité sera tel que rien ne pourra permettre de payer les retraites à hauteur de ce qu’elles sont aujourd’hui, alors, comme cela se passe sous d’autres cieux, les vieux sont souvent obligés à travailler, parce que soit ils n’ont pas de retraite, soit le niveau de retraite est tellement faible qu’ils doivent avoir un complément, c’était un peu cela les enjeux de la retraite par capitalisation que les gauches ne veulent pas, engoncés dans leur carcan idéologique.

Alors ne nous faisons pas de fausses idées, les retraites diminueront, et ce sont ceux qui auront le moins cotisé, ceux qui auront eu un parcours cahotique, ceux qui seront seuls qui souffriront le plus, et compte tenu de l’allongement de la vie, de l’insécurité laborale et des mouvements migrants, ces personnes seront de plus en plus nombreuses.

Alors si on préfère les laisser avec un FNS réduit à sa portion congrue, pourquoi pas, mais je crois que l’on peut aussi penser leur donner une chance, la réforme des retraites étant bloquée dans les profondeurs, je ne vois pas comment solutionner cela sans ouvrir l’âge limite, puisque la gauche ne veut pas remettre en cause ce principe si “merveilleux”, il arrivera un moment où les retraites, à force d’être malmenées, seront ridiculement faibles, et alors, il ne restera rien aux vieux pour tenter de s’en sortir, ce sont des mathématiques, pas de l’idéologie.

Donc, mème armés de bonnes intentions, les réalités économiques ne permettent pas de vivre dans le meilleur des mondes.

Toujours les mèmes penserons qu’il n’y a qu’à prendre aux riches, mais les riches, comme on dit, iront voire ailleurs, et comment lutter contre cette attitude humaine qui est de préserver ce que l’on pense être à soi, que cela soit raisonnable, vrai ou pas.

C’est Lincoln je crois qui disait que l’on ne rendra pas les pauvres plus riches en rendant les riches plus pauvres, et même si cela peut parfois paraitre satisfaisant, ce n’est vraiment pas en dépouillant Paul que l’on peut habiller Jacques, c’est peut être en faisant le nécessaire, pour habiller les deux.

Ce n’est pas une mince tache que de satisfaire tout le monde, et d’ailleurs, je crois que c’est impossible car cela transgresse à mon sens toutes les lois natuerelles, et s’il y a bien quelque chose que l’on peut donner pour valide, c’est que l’on ne peut aller contre nature sans se prendre un grand retour de baton dans la gueule, et c’est d’ailleurs ce qui se passe, à force de vouloir tout contròler, de vouloir tout diriger selon des critères “humains”, on se retrouve démuni devant les enchainements dont nous avons nous même jalonné nos routes.

Nous ne supportons plus le moindre nid de poule sur nos chemins trop lisses, nous serions l’alpha et l’omega (de quoi?), et tout devrait être fait pour que nous ayons une vie sans soubresauts, alors que justement, notre plus grand défi serait de nous y préparer à ces inévitables soubressauts, au lieu de provoquer ce qui finira par nous perdre.

Un exemple, nous avons permis, grace à notre technologie, que la mortalité infantile recule, cela me parait encore une fois merveilleux sur le plan humain, mais on a oublié de le dire à certains, qui continuent de faire comme si rien ne changeait, de 150 000 000 il y a à peine un siècle, l’afrique compte déjà 850 millions d’habitants, jeunes, jamais une population n’aura augmenté autant en si peu de temps, malgré les épidémies, malgré les guerres, malgré la pauvreté, rien n’empêche cette marée humaine de gonfler comme une pate à pain.

Pour faire quoi?

Éh bien rien, car nous avons oublié de changer les cadres culturels et civilisationnels qui sont les leurs, mieux même, nous pensons que leurs cultures et leurs civilisations sont des modèles… des modèles de quoi au juste?

Chez les animaux, lorsque les ressources ne sont pas suffisantes, ils ne se reproduisent pas ou même tuent leurs enfants… ce n’est pas que je pousse à l’infanticide, la vie est trop précieuse, mais nous devons en tirer les leçons.

Merde alors, je voulais faire un développement sur l’économie, et finalement, je fais quelque chose qui tient plus de la philosophie que d’autre chose, revenons un peu à nos moutons.

Ce que je veux dire, c’est que cette crise économique donne des prétextes à certains pour essayer de nous refiler du ressucé sur les vertus de l’économie socialiste, et c’est là que l’on se trompe lourdement, car l’économie socialiste n’est pas l’alternative, il n’y a d’autres choix que d’avancer, avec prudence certes, mais avancer.

Comment accompagner le mouvement, certainement pas avec les recettes éculées ressorties des cartons collectivistes, il faut juste des gendarmes plus musclés, des contrôles plus rigoureux et des juges moins cons, pour rétablir les fragiles équilibres, mais surtout pas de bonnes intentions, on en crève des bonnes intentions, en économie, comme pour le reste… c’est bien pour cela que je trouve pathétiques toutes ces interventions de nos dirigeants qui veulent “refonder” le capitalisme, incapables de se remettre en cause eux même, ils nous refont le coup des cryptomarxistes, et ça, c’est surement la pire chose à faire.

Aurais je été assez clair dans mes explications, j’en doute, car j’écris au feeling (qui a dit ça se voit?… 2 heures de colle), et finalement, c’est assez doux de se laisser aller là où son esprit veut paitre… c’est surement confus, mais encore une fois, je m’en fous, au moins, j’aurai fait un brouillon, et après, je tenterai d’être plus explicite… allez hop, emballé…

10 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est original comme post
tu te diversifies,tu deviens généralistes
a quand tes chroniques dans liberation!!!

OGM_69 a dit…

Salut clovis,

Tu n'as pas aimé?

c'est que c'est aussi lassant de répéter toujours les mêmes choses... désespérant de voire l'état de décomposition de la pensée en france (et ailleurs...) bref...

tiens, un cadeau:

http://www.youtube.com/watch?v=uKD-vtR0evc

Anonyme a dit…

je me rends compte que je suis mal élevé que j'ai oublié de te répondre
alors
j'ai bien aimé!!!
tu vas pouvoir continuer à te tripoter devant la glace en te disant que tu es le plus fort!!!(rires)

OGM_69 a dit…

pas de problème clovis, et c'est une bonne idée de se tripoter devant la glace, je vais voire... :-)

Dis, une petite question, c'est toi "cloviss" (avec 2 s) sur fdesouche?

Anonyme a dit…

d'apres toi(^^)


quand je pense que ces gros nains pensent que je suis nazi car j'ai mis deux ss..

serieux j'avais même pas fait le rapprochement,simplement le pseudo etait déja pris et je suis très attaché à ce pseudo pour les raisons que toi tu connais

j'avais déja ce pseudo sur un blog vraiment génial celui de magnus "état de nerfs" victime de la censure!!!

OGM_69 a dit…

magnus, cela me dit quelque chose effectivement...

et oui, je pensais bien que le cloviSS c'était toi, mais je n'en était pas sur...

pour le reste, j'espère que Clovis va... j'espère...

Anonyme a dit…

oui il va bien merci!!!

Anonyme a dit…

et toi tu ne postes plus sur FDS?

OGM_69 a dit…

bon, voilà une bonne nouvelle, c'est toujours ça de pris...

et non, pas trop, je vais toujours sur fds, parce que vraiment, il y a plein de choses intéressantes, enfin moi, j'aime bien, mais j'ai pas trop de temps en ce moment, mais je lis, je lis, et je lis... :-)

clovis a dit…

salut ogm

je te fais un coucocu pour voir si tu es toujours parmi nous :-)
car ton absence est longue!!!