samedi, septembre 02, 2006

Tolérance, part one:

Bon, vous avez certainement eu le temps de faire votre pensum, c’est à dire, regarder un peu ce qu’est le coran.

Si vous avez bien lu et bien compris, vous en êtes sortis un peu perturbé, plein d’interrogations, si peu en relation avec les conneries que l’on vous raconte sur ce merveilleux livre, cette merveilleuse religion de paix, d’amour, et de… tolérance.

Oui, tolérance, c’est le sujet de notre étude aujourd’hui.

Nous allons essayer de savoir pourquoi on nous gonfle avec ce terme, si impropre au demeurant avec cette religion, en particulier (même si les autres religions ne sont pas spécialement tolérantes, mais ça, vous avez toute l’information nécessaire au débat).

Oui, car effectivement, ce qui manque, c’est bien le débat sur l’islam, le coran, on nous abreuve uniquement des vertus qui seraient la marque de fabrique de ce recueille de conneries que certains appellent le coran.

J’ai bien du mal à savoir quand a commencé cette grande entreprise de désinformation sur les qualités supposées de l’islam, car pour ma part, j’ai toujours entendu ce discours, au moins depuis les années 70, période à partir de laquelle j’ai des références.

Il doit y avoir plusieurs raisons à cela, non exhaustives.

- Tout d’abord, la nombreuse communauté musulmane s’installe en France, c’est une communauté travailleuse, comme les autres, des gens « normaux » que l’on regarde dans un premier temps avec méfiance, mais qui bien vite, prend part au paysage, seules quelques réminiscences racistes ou vengeresses sur la guerre d’algérie gâtent le tableau, mais ni plus ni moins que pour des immigrations précédentes,

D’ailleurs, on pense alors que le temps fera son œuvre et que l’assimilation, l’intégration se fera.

C’était ne pas tenir compte d’éléments dont nous n’avions pas le contrôle et bien difficiles à prévoir à l’époque, mais nous y reviendrons.

- Ensuite, les régurgitations de l’ère post 68, l’occident mauvais, le tiers monde, c’est cool, et les « musulmans » « l’islam » sont d’excellents « indicateurs » et « révélateurs », car déjà, on notait la fracture entre les idées et la gauche, il suffisait de remplacer le pauvre, Cosette et Jean Valjean, par Nordine et Djamila, la société occidentale faisant de plus en plus de place (même avec des défauts) aux « prolétariats » il fallait remplacer le fond de commerce, colonisation et méchant occident matérialiste opposé aux paradis tiers-mondistes.

- Certainement aussi un bien dose de politique pro-arabe, esquissée sous De Gaulle, et qui se fraya un chemin après la guerre du Kippour, qui amena le premier grand chantage planétaire sur le pétrole, il fallait bien se ménager les approvisionnements en sources d’énergies, ce qui explique en grande partie la bienveillance aveugle dont nous faisions preuve vis à vis des dictatures « laïques » sans en comprendre toutes les conséquences, chantage énergétique bien amené par les théocraties musulmanes, accepté par bêtise et par manque de lucidité, le tout baigné de contexte historique bloqué par la guerre est-ouest qui accaparait toutes les énergies du moment.

- Et puis il faut bien le dire aussi, je ne sais pas dans quelles proportions, mais un certain esprit « romantique », du genre, l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, un certain dégoût de soi-même, une certaine fascination pour l’exotisme déjà présente au XIXème siècle, encore plus persistante au XXème, après tous les excès dont l’occident avait fait preuve, en guerres, en déshumanisation.

Les causes de cet aveuglement sont certainement multiples, différentes selon les personnes, mais tout tendait vers l’acceptation de l’islam, la méconnaissance de celui et l’oubli des enseignements de l’histoire laissaient le champ libre à la douce propagande, anodine mais persistante qui est à l’œuvre depuis au moins, 3 décennies.

Bon, vous allez encore dire que je m’étends un peu, mais je suis désolé, les formules lapidaires ne me conviennent pas, les anathèmes non plus, je crois que toute chose nécessite de la profondeur si on ne veut pas verser dans une stupide attitude de rejet, qui pourra être contredite et combattue par une simple (simpliste) argumentation, donc, je travaille en profondeur (du moins celle que me permet ma connaissance) alors, à tous les « faciles », désolé, mais ce n’est pas mon chemin, si vous êtes un zappeur de la connaissance (c’est votre droit), ce n’est en tous les cas pas le chemin que je souhaite emprunter, je sais pourquoi je suis anti-islamiste (certains disent islamophobe) mais je le suis pour des raisons réfléchies, pas par mode, stupidité ou manque de réflexion, je le suis, de façon réfléchie, et c’est ce dont je souhaite faire part.

Bon, revenons à nos moutons, à savoir l’anomalie de l’épithète « tolérance » (ou attribut, je ne sais plus) que l’on accole systématiquement à cette religion, de merde, qu’est l’islam.

C’est bien étrange que l’on continue d’associer ces mots, islam et tolérance sont, au moins dans l’actualité, totalement opposés, et les exemples ne manquent pas, ce qui est vraiment étrange.

Tout le monde connaît la situation de la femme, des homosexuels, des autres religions, des non-croyants en terre d’islam, de l’arabie saoudite au régime des talibans, de l’algérie à l’égypte, du soudan à l’indonésie, tout nous alerte sur la réalité de l’islam.

Pourtant, par je ne sais quel obscur tour de passe-passe, nos idiots utiles arrivent à dissocier l’islam et la réalité vécue, le quotidien.

On prétend que les phénomènes « visibles » de l’islam ne sont pas les reflets de l’islamisme, pourtant, l’islamisme, lui, se veut le reflet de l’islam, le vrai, le fondamental, et c’est vrai qu’une lecture du coran (même profane) permet de retrouver les « fondamentaux » et remet les choses à leur place.

Je ne vais pas vous gaver d’actualité, elle s’étale tous les jours devant vous, même si la lecture que l’on vous propose en est plutôt curieuse, mais bon, réfléchissez, c’est le meilleur remède.

Le but, est que vous sursautiez chaque fois que vous entendez l’association des deux mots « islam » et « tolérance ».

Revenons aux fondamentaux.

Selon toutes vraisemblances, la tolérance, selon l’interprétation moderne, est l’acceptation de l’autre, dans ce qu’il a de différent, culture, religion, la reconnaissance de cet autre, selon les principes de la tolérance telle que nous la concevons, serait son traitement équitable, en tous les cas, pas discriminatoire ni génocidaire.

Or, l’islam, c’est exactement le contraire, oh je sais, vous allez me dire que cette formule est lapidaire, mais non, elle est factuelle, et voyons pourquoi.

Petit rappel aux blaireaux:


Tout d’abord, comme toutes les religions (sinon à quoi bon ?), l’islam prétend détenir la vérité, c’est tout à fait légitime en soi.

Donc, puisque l’islam se dit « vrai », la suite logique en est que le reste est faux, rien de plus normal du point de vue religieux, si l’on vous dit que le salut vient de X, il est évident que si un autre vous dit que c’est Y, il n’y a pas de place pour une composition, pas de demi mesure, la vérité est unique, d’ailleurs, toutes les professions de foi de chaque religion mettent en évidence cette… évidence.

Ne manquent pas les références à cette évidence, allah ouakbar, « allah est le plus grand », mahomet est son prophète, ne serait ce que « son » devrait vous mettre sur la piste.

A partir du moment où l’on prétend que mahomerde est « son » prophète, cela veut bien dire que l’on ne considère pas que les « autres » prophètes soient son équivalent, et c’est bien normal du point de vue islamique.

« SON » est excluant, comme si je dis « mon », « ton » « son », ce sont des possessifs, pas de place pour « NOTRE », « VOTRE », ou alors, seulement pour le pluriel, or, Allah est unique (ou vareuse comme disaient Francis Blanche et Pierre Dac), s’il est unique (et non vareuse) =Allah= bien entendu, et qu’il a « SON » prophète dans la personne de mahomerde, c’est donc que les autres, sont des « sous-prophètes » que le der des der c’est lui, qu’il apporte la vérité, et la vérité est unique, 2 et 2 font 4, pas 5 ni 6, ni même dans un espace spatio-temporel à définir, c’est comme ça, les autres « prophètes » ont donné un message incomplet, voire falsifié… mais si, c’est dans le coran, ne venez pas me faire chier avec le fait que « soi-disant » l’islam reconnaît les autres religions, cela voudrait dire que vous n’avez pas étudié les premières leçons.

Comme je vous l’ai dit précédemment, l’islam ne se sert des « religions du livre » que pour se donner de la profondeur.

La parabole est simple.

Re-con-tex-tualiser, voici le maître mot.

En araméen comme en hébreux, langues utilisées lors des premières écritures, « je me soumets à dieu » se disait un peu comme en arabe, à savoir « musulman » (dîtes le avec l’accent, ça fait plus vrai), donc, Abraham dit « je me soumets à ta volonté, Ô mon dieu » ce qui devait se dire « I am muslim » (bon là, je pallie à mes déficiences en linguistique), donc, selon les mahométans, Abraham lui même dit qu’il était « musulman », et voilà, la première de l’édifice, donc, toute interprétation ou extrapolation postérieure n’est là que pour masquer cette réalité.

C’est donc en toute mauvaise « bonne foi » que les musulmans se disent descendants, héritiers des prophètes, qui par ailleurs, annonçaient l’arrivée de mohamerde sur terre, mais les méchants juifs et chrétiens ont caché ce fait « indéniable » à leurs ouailles, et c’est ainsi qu’ils ne reconnaissent pas le prophète pédophile et meurtriers comme l’appellent certains (nous reviendront sur ces qualificatifs, fort appropriés si on les lit selon des critères modernes).

Voilà, donc, l’islam est à la source, il est normal qu’il soit à la fin, le coran n’étant que la parole « non interprétée » des mots prononcés par allah (queue leuleu) par la bouche de son « ultime » prophète, vous l’aurez reconnu, mahomerde.

De nos jours, nous dirions que ce débile est le gourou d’une secte, mais alors à l’époque… bon, bref, revenons à la tolérance.

Bien, admettons que vous sachiez que 2 et 2 font 4, que le reste du monde s’évertue à penser que 2 et 2 font 5. Le plus normal, c’est que vous évertuiez à essayer de convaincre que vous avez raison, d’ailleurs, la survie de l’humanité en dépend.

C’est un peu le fondement de toutes les religions d’ailleurs, sauf que l’islam se prétend la dernière, l’aboutissement, et que de fait, c’est la dernière qui ferma le ban, si je puis dire.

Donc, tous ceux qui sont dans l’erreur doivent être « reformatés », c’est normal si l’on se place de leur point de vue.

Mais voilà, vous ne pouvez pas convaincre tout le monde en même temps, car des croyances « erronées » sont déjà bien en place dans les espaces que vous « colonisez » (ben oui, c’est le mot).

Il vous faudra donc tenter de ménager les uns et les autres, en fonctions de leur importance, de leur pouvoir, mais vous installerez petit à petit des obstacles à leur développement, à leur prospérité.


C’est ainsi que s’installa presque normalement le statut des sous-homme, Untermenschen, Dhimmi, ohhh, merde alors, ne me dites pas que vous n’avez pas révisé vos leçons, comment voulez vous que l’on avance ?

Bon, recommençons, voici le sort des non musulmans :

Coran, sourate 4, verset 89 :

« Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur. »

Coran, sourate 5, verset 33 :

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »


Sourate V, verset 51 : « O croyants ! Ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers. »

Sourate VIII, verset 7 : « Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles, et exterminer jusqu'au dernier des infidèles. »

Sourate IX, verset 5 : « Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, (...). »

Sourate VIII, verset 30 : « Les juifs disent : Ozaïr est le fils de Dieu. Les chrétiens disent : Moïse est le fils de Dieu. Telles sont les paroles de leurs bouches ; elles ressemblent à celles des infidèles d'autrefois. Que Dieu leur fasse la guerre ! Qu'ils marchent à rebours !"

Sourate XLVII, verset 4 : « Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits. »

La tolérance selon l'islam : Faire la guerre aux chrétiens, aux juifs et aux infidèles.




Bon, ce ne sont pas les seuls versets sympathiques, à vous de découvrir les autres, rien ne vaut l’apprentissage, c’est en forgeant que l’on devient forgeron, et bien c’est en lisant le coran que l’on en sort, c’est comme ça.

Comme vous le voyez, ces versets sont particulièrement bienveillants et bien intentionnés, rien que de très tolérant, n’est ce pas ?

C’est donc dans le coran lui même qu’il faut chercher les sources de l’intolérance.

Ce pas franchi, nous pouvons commencer à comprendre quels sont les mécanismes qui font de l’islam cette religion si exemplaire qu’elle entraine des millions d’hommes (et de femmes) vers l’obscurantisme et la mort.

Contrairement à d’autres religions qui ont fait leur « coming out », l’islam en est encore à l’âge de pierre, c'est ce qui devrait la rendre si abjecte à nos yeux d’hommes modernes, si ce n’était pour les mésalliances avec le prétendu progressisme, qui tel le scorpion, peut difficilement éviter de se suicider.

Alors résumons, la tolérance, contrairement à ce que l’on vous injecte pour des raisons qui restent à comprendre mais que nous avons abordé dans la première partie, n’est pas une « qualité » de l’islam, et ce, dans son propre livre fondateur, parole d’évangile si je puis me permettre, et que les « fondamentalistes », prennent au pied de la lettre (ce qui paraît somme toute normal, puisqu’il s’agit de la parole divine, sans retouche ni subterfuges).

Pour ce faire, je dis et je répète que vous devez lire le coran, voir les hadiths, qui sont les règles de vie communautaire qui sont tirés de celui-ci, mais sans autre forme de procès, la simple lecture du coran est assez significative.

Vous ne pouvez faire cette économie.

Comme cette partie, comme les autres d’ailleurs, est assez longue, nous laisserons le développement historique pour une prochaine leçon, mais en attendant, une petite récréation, pour que vous vous imprégniez bien de cette religion de paix, d’amour et de tolérance.

allez hop


mais ça, c’est mieux encore, ne le loupez pas.


écoutez bien

Bien, il y a déjà pas mal de matière à reflexion, nous continuerons plus tard, le temps de vous laisser digérer, comme toutes les maladies, l'islamophilie nécessite un traitement long et fastidieux, mais nous y arriverons.

A très bientôt, faites baissez la fièvre.

Aucun commentaire: